Le temps des excuses et d’une manière générale de la repentance est révolu.
Désormais place à l’erreur le défenseur des droits devenant, de facto, celui du droit à l’erreur.
L’erreur, définie comme étant « l’acte de se tromper, d’adopter ou d’exposer une opinion non conforme à la vérité, de tenir pour vrai ce qui est faux » suppose de la part de celui qui la commet une parfaite bonne foi.
Ce support indispensable qui doit étayer toute erreur en limite le champ tant il est vrai que de tout temps la parfaite bonne foi a été et reste une denrée rare.
L’erreur n’est donc pas courante car chacun forge sa vérité, et le verbe n’est pas trop fort, à sa mesure ce qui pourrait, dans une interprétation tendancieuse, expliquer l’adage selon lequel « l’erreur est humaine » en ce sens que nous la confectionnons.
La conviction flirte souvent avec l’erreur et doit être regardée en cas de dérive comme telle car d’évidence elle n’est pas, ou ne devrait pas être compatible avec la mauvaise foi… et pourtant parfois en politique on est servi !
De là, n’en déduisons pas pour autant que les politiques ne commettent jamais d’erreurs car ils sont de mauvaise foi…
Il y a là un gap important que chacun a la liberté de franchir.