Nous devons veiller, comme à la prunelle de nos yeux, à la préservation de notre environnement
Cette question sera l’une des préoccupations majeures du Conseil municipal notamment à l’occasion de l’important travail relatif à la transformation du P.O.S. en P.L.U.
La superficie de notre commune est de 486 hectares qui se répartissent en 453 hectares d’espaces naturels et 30 hectares de bois.
Autrement dit, 33 hectares sur 486 sont mobilisés par «l’urbanisation».
Ces données sont de nature à nous faire prendre conscience de la situation hautement privilégiée qui est la nôtre alors que La Hauteville est à 65 kilomètres de la capitale.
Cette préservation de notre territoire est essentiellement le fruit du fait que nous avons freiné la possibilité de construire ce qui a pour conséquence un certain isolement qui se traduit notamment par l’absence de toute implantation commerciale et de toute activité artisanale.
C’est un choix de vie qui a été fait car il correspondait et répond toujours aux aspirations des habitants qui privilégient cette marginalisation malgré les contraintes qu’elle génère.
Nous devons être attentifs à ne pas nous laisser submerger par la vague législative qui déferle et qui pourrait à moyen ou long terme porter atteinte à ce que nous sommes jusqu’ici parvenu à sauvegarder.
Pour le court terme, nous ne devrions pas avoir de surprise majeure car de nombreuses communes qui souhaitent être servies prioritairement ont la volonté justifiée de construire, de se doter de zones industrielles et artisanales, en un mot de pousser les feux pour «booster» des activités qui leur sont nécessaires et indispensables à tous égards, en raison de révolution de leur population.
Notre souci majeur doit être de préserver notre paradis vert.
Le Maire