Les grandes vacancessont termmees… A chacun sa rentrée, les petits à l’école, les ados au lycée, les juniors dans les facs et les séniors au boulot.
Le Conseil municipal n’échappe pas à la règle et a fait aussi sa rentrée le 19 septembre dernier avec du pain sur la planche notamment en ce qui concerne la mise au point du PLU qui va gérer l’avenir de notre sol communal durant au moins la prochaine décennie.
Non seulement une projection, à 10 ans et peut être plus, est possible et nécessaire mais elle est aussi indispensable en raison des importantes superficies d’un grand nombre de parcelles de notre territoire.
En tout état de cause, nous sommes impérativement tenus de répondre au voeu du législateur qui, tout à la fois, impose une certaine souplesse au regard des autorisations de construire, tout en prohibant toute explosion démographique, et, par ailleurs, exige une préservation sévère de l’environnement.
La meilleure arme pour lutter contre un urbanisme sauvage débordant et pour préserver notre environnement réside, d’une manière générale, dans la conservation de nos zones agricoles et de nos bois, mais aussi à l’échelon individuel, dans la neutralisation d’une partie des parcelles dont chacun d’entre nous est propriétaire et ce, afin d’éviter les spéculations immobilières, la multiplicité des constructions et le mitage.
Cette neutralisation permettra au demeurant et très directement une valorisation importante des constructions existantes car elle abondera les critères de calme et de bien-être qui fondent la réputation attractive de La Hauteville.
En l’état actuel du POS et compte tenu des nouvelles dispositions législatives et réglementaires, sans la mise en oeuvre de cette neutralisation, le nombre des constructions pourrait être multiplié par quatre ou cinq faisant ainsi passer le nombre de nos habitations de 130 à 400 ou 500 ; notre population avoisinerait alors 800 personnes, situation bondissante et ingérable à tous égards.
Il faut être conscient de cette perspective pour adhérer à l’effort auquel nous devons consentir et dont les effets seront pondérés par l’octroi contrôlé mais facilité des autorisations d’extension des existants et des constructions annexes.
Nous aurons bien entendu l’occasion de débattre tous ensemble au cours d’une nouvelle réunion publique de la réflexion de la Commission du PLU qui, ensuite, présentera son projet au Conseil municipal appelé alors à délibérer, le tout sous la surveillance et le contrôle permanent des services de l’Etat.
Le but est de sortir intelligemment de cette cadrature du cercle.
Le Maire