Gardons le même titre, titre poétique si bien trouvé  par  Thibault Damour,  Professeur permanent à l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques, pour  parler d’un tel phénomène en ce dimanche 5 octobre, dans la salle des fêtes de la Hauteville.

Ce physicien de renom nous a fait toucher du doigt l’extraordinaire complexité de l’univers.

Les images projetées en ont montré l’immensité,  la beauté, et replacé les hommes dans leur insignifiante petitesse.

Même si la plupart de l’auditoire n’était pas scientifique, et il ne s’agit pas ici de refaire un exposé de cet ordre , l’attention n’en était pas moins forte devant la fascination que peut exercer l’exploration de l’univers qui plonge les savants, tout savants qu’ils soient, dans la perplexité toujours présente devant les énigmes à résoudre.

Ainsi, on n’est pas sûr de l’existence des trous noirs, même s’il y a de très fortes preuves indirectes. Qu’est-ce qu’un trou noir ? Comment la lumière, la matière et le temps sont modifiés à son contact ? Sa croissance est-elle infinie ? Autant de questions auxquelles il s’est efforcé de répondre en nous faisant toucher du doigt l’effarante complexité des phénomènes physiques qui l’entourent.

En interrogeant les uns et les autres, la réaction la plus fréquente fut celle de prendre la mesure de son ignorance. Sera t-on absorbé par les trous noirs ? se demandaient-ils nombreux  lors de l’apéritif offert à la Bibliothèque, ou encore malgré les avancées importantes, les interrogations se multiplient.

Et de la part d’un professeur de physique : c’est un remarquable pédagogue !

Même ceux qui ne savaient pas grand chose ont voyagé à travers les étoiles, et à l’évidence, ont été troublés par les trous noirs.

Un grand merci à Thibault Damour d’avoir si bien capté l’attention de tous, quel que soit leur degré de connaissance. C’était un peu comme la musique de Chopin qu’il sait si bien jouer et qui passait dans ses mots.

D.Suffet