A défaut d’être rude, l’hiver fût pluvieux et tente encore de déborder sur le printemps qui tarde à s’annoncer… mais tout arrive !
Nos chemins boueux et ravinés vont retrouver leur raison d’être et nous allons pouvoir les parcourir abandonnant le bitume sur lequel, du fait de leur état, nous nous étions habitués.
Nos pelouses vont reverdir et nos tondeuses vont reprendre du service stoppant notre gazon dans son élan pour le rendre plus vert et plus dur.
Fini l’atmosphère morose dans lequel nous nous étions laissés entraîner et place à un printemps que nous espérons lumineux et à un été que nous souhaitons chaud mais, attention, sans plus…
Ainsi va, au-delà de notre gré, le cycle des saisons auquel nous n’avons d’autre choix que celui de nous adapter, souvent en ronchonnant, oubliant que d’autres, sous d’autres cieux et parfois peu lointains, connaissent d’autres fléaux beaucoup plus graves et ce, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.
Quelque soit le temps, gardons le moral au beau fixe.
En attendant l’été, bon printemps à tous !